Incendie de l'avion d'Houphouët-Boigny / Koné Dodo formel: "Ce n'est pas un court-circuit"

Hier dans la soirée du dimanche 9 mai 2021, nous avons été alertés par le déclenchement d’un incendie au sein du Palais de la culture Bernard Binlin Dadié. Plus tard, les Ivoiriens ont appris avec émoi que cet incendie a ravagé l’avion de Félix Houphouët-Boigny appelé L’oiseau-Livres et qui servait de bibliothèque aux enfants. Ce lundi 10 mai 2021, le Directeur du temple de la culture ivoirienne, Koné Dodo, était face à la presse pour raconter le déroulement des faits.

« Hier aux environs de 18h 50 – 19h, la sécurité nous a appelés pour nous dire que l'avion était en feu. Les minutes qui ont suivi nous étions sur place, vers 19h 10. J’ai aussitôt joint les sapeurs-pompiers qui m’ont fait savoir qu’ils avaient déjà été alertés. Mais l’avion a brûlé très vite. A leur arrivée, tout était parti en fumée », a-t-il confié.

Puis de poursuivre : « J’ai demandé aux pompiers pourquoi l’avion a brûlé aussi vite. Ils m’ont expliqué que cela était dû au polystyrène. Mais je tiens à vous rassurer qu’il n’y avait aucune connexion électrique avec l’avion. On ne peut donc pas parler de court-circuit. »

Par ailleurs, M. Dodo a tenu à préciser que l’espace où était posé L’oiseau-Livres n’appartient plus au Palais de la culture. Le site n’étant pas exploité, cela a fait le lit des drogués qui ont transformé le bas de l’avion en fumoir. Ces derniers, informe le Directeur du Palais de la culture, escaladent la clôture de sécurité où longe le bord lagunaire pour s’introduire sur ledit site. Ce, en dépit de l’intervention sporadique de la Police judiciaire qui parvient à mettre le grappin sur quelques-uns.

Qu’à cela ne tienne ! Koné Dodo se refuse de tirer une conclusion hâtive concernant la cause, la nature et les auteurs de l’incendie.

« On ne peut pas tirer des conclusions hâtives. On fait confiance à la police et aux sapeurs-pompiers pour nous donner les conclusions de l’enquête. Dès qu'on aura le rapport, on vous le fera savoir », a-t-il promis.